Strasbourg s’engage contre la violence domestique
Strasbourg s’affiche contre la violence domestique A l’occasion du 30e anniversaire de la Journée internationale de la femme, la ville de Strasbourg a frappé fort en s’associant à la campagne contre la violence domestique faite aux femmes. Lancée par le Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe, cette campagne soulève un problème politique et public, qui place les collectivités territoriales en première ligne de combat. Cache-misère, futile ou sans impact, cette Journée de la femme ? A côté d’une traditionnelle distribution de roses organisée par les commerçants, la ville de Strasbourg a profité de l’occasion pour démontrer le contraire : des affiches de la campagne contre la violence à l’égard des femmes ont ainsi fleuri dans toutes les rues. Comme le rappelle Halvdan Skard, Président du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe, dans une déclaration faite hier : « Les dirigeants des collectivités territoriales et des pouvoirs locaux et régionaux de toute l’Europe ont la lourde responsabilité d’améliorer le sort des femmes sur notre continent et de promouvoir leur rôle dans la vie publique et politique. Dans les collectivités territoriales, la place des femmes dans les domaines politique, économique et social a connu ces dernières années une évolution positive. Le nombre de femmes maires et gouverneurs a augmenté, ainsi que celui des conseillères municipales ou régionales. Elles sont également mieux représentées au Congrès et dans nos organisations partenaires. Des fléaux que nos villes et nos régions doivent combattre énergiquement Il reste pourtant beaucoup à faire. En dépit de l’amélioration de la situation, la participation des femmes n’a pas encore atteint le niveau souhaité. L’inégalité et la discrimination restent flagrantes dans les domaines économiques et sociaux. A cet égard, le Congrès participe activement aux campagnes du Conseil de l’Europe visant à améliorer le sort des femmes, particulièrement celles contre la violence domestique et la traite des êtres humains. Ce sont des fléaux qui minent nos sociétés et que nos villes et nos régions doivent combattre énergiquement. D’autant plus que les pouvoirs locaux et régionaux sont les premiers non seulement à pâtir de leurs conséquences mais qu’ils sont aussi en première ligne pour défendre les droits de la femme. » Minsitère délégué à la cohésion sociale et à la parité rateThis_url=”https://www.blog-territorial.fr/article-5941847.html”; rateThis_mask=””; Vote des lecteurs blog-territorial.com
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