.bzh : les bretons veulent leur extension internet

 “.bzh” : les Bretons veulent leur extension internet Vu à l'arrière des voitures... Après la Catalogne qui vient d’ouvrir “.cat” ou encore les DOM-TOM qui disposent déjà de leurs propres extensions, un “comité d’action” soutenu par le Conseil régional part en campagne pour réclamer son “point bzh” !  L’objectif affiché de www.pointbzh.com est de réunir les soutiens et fonds nécessaires à la réussite du dossier de candidature de la Bretagne à ICANN, l’organisme mondial chargé de réguler les noms de domaine de premier niveau – et dont, comme le rappelle Wikipédia, “la compétence est mondiale et les décisions s’imposent de fait aux États”. L’information a déjà fait le tour du web, relayée notamment par l’ARTESI-IDF. Rassembler les forces vives de Bretagne sur le modèle catalan Pour principal soutien institutionnel à ce “collectif citoyen”, non des moindres : le Conseil régional de Bretagne. Celui-ci se mobilise en faveur du “.bzh” et annonce qu’il facilitera la création d’une fondation.bzh “rassemblant les forces vives de Bretagne sur le modèle catalan” en lui “apportant une subvention de démarrage significative”. Voir le site On apprend encore sur www.pointbzh.com qu’au niveau européen, l’Écosse, la Galice, le Pays basque ou encore le Pays de Galles auront également bientôt leur propre extension !  Mais alors, pourquoi n’y a-t-il rien de prévu pour la Corse… et tout autre région ou département, comme la Creuse par exemple ? Qu’en pensez-vous ? Vote des lecteurs sur blog-territorial.com Cliquez pour envoyer un commentaire audio nti_bug_fck

[post-views]
Partager
Share on FacebookShare on Google+Tweet about this on TwitterShare on LinkedIn

23 pensées sur “.bzh : les bretons veulent leur extension internet

  • 2 octobre 2007 à 6 h 07 min
    Permalink

    Au risque de me faire écarteler sur la place publique par tous les bretons de France, autant je trouve que des extensions pour l’Ecosse ou le Pays de Galles peuvent se comprendre même si ils font partie du Royaume (de moins en moins ) Uni, autant pour les Bretons, pour la Galice et pour la Catalogne, je ne comprends pas. Et oui, pourquoi pas la Corse, le Larzac, l’Alsace (mais sans la Lorraine, faut pas déconner!!).
    dans ce cas, toutes les régions de France demandent leur extension, .ra pour Rhone-Alpes, .paca pour Provence-Alpes-Cote d’Azur, .chti pour les nordistes.
    Je pense que si ils obtiennet satisfaction, on en sera arrivé au .denonretour (LOL)

    • 2 octobre 2007 à 3 h 22 min
      Permalink

      Merci pour cette première réaction, Dominique… ton avis rejoint celui de Fabrice Jobard qui avait publié un billet à ce sujet sur feu son blog… et tu m’arraches les mots de la bouche ;) Les Bretons ont raison de revendiquer leur “différence” régionale… mais sur ce “point” précis, je trouve que le risque de confusion est grand pour l’internaute ! Seulement, si la porte a déjà été ouverte (et le .denonretour franchi) pour la Catalogne, ne serait-il pas injuste de leur refuser ce droit [désormais] acquis” ? Tous les avis sont bienvenus 😉

  • 3 octobre 2007 à 4 h 08 min
    Permalink

    Je serai plutôt de l’avis de Dominique…
    C’est plutôt du grand n’importe quoi qu’une revendication pertinente. La Catalogne n’est pas en France et à chacun ses petits problèmes de voisinage. :op
    Je veux bien qu’il y ait une identité régionale forte, mais elle reste régionale… nan ?

    • 4 octobre 2007 à 0 h 01 min
      Permalink

      Nous sommes d’accord… et justement, puisque cette identité régionale est déjà très fortement marquée pour la Bretagne (depuis “la Bretagne, ça vous gagne”… jusqu’au “bienvenue sur le site du Conseil régional” écrit en breton), la région avait-elle besoin de cela ?

  • 3 octobre 2007 à 3 h 51 min
    Permalink

    Je ne vois pas en quoi un .bzh ou un .cata (enfin là c’est suicidaire ;o) sèmerait la confusion. Franchement pourquoi tant d’importance pour une extension. Qu’il y ait une identité forte en Bretagne, cela ne fait pas de doute, néanmoins en quoi le fait qu’une communauté crée un lien de reconnaissance pose un problème. Où est le souci et en quoi cela gêne ? Je trouve ça plutôt sympathique.
    Vous avez quelque chose contre la Breitz Touch ;o). Personnellement je préfère ce mode d’expression que celui qui a conduit des extrêmistes à faire sauter des relais télévisions, des préfectures et autres administrations synonymes de marques de l’envahisseur!
    Et marquer sa différence au sein d’une communauté (celle d’Internet) c’est déjà s’intégrer au monde. Donc on progresse!

    • 4 octobre 2007 à 0 h 18 min
      Permalink

      Aaah… enfin une Bretonne, qui s’exprime ! 😉
      En effet l’intitative est sympathique, c’est même pour cela qu’on l’a relayé… mais au delà de l’identité régionale de la bretagne, le problème reste quand même, d’un côté la porte ouverte à toutes les régions, et de l’autre, la simplifcation de l’accès à l’information, dans un “monde virtuel” (le web) qui ressemble encore pour beaucoup d’internautes à un labyrynthe !
      Pour marquer sa différence, j’aurais par exemple préféré qu’on garde l’identité départementale sur les plaques d’immatriculation des voitures (mais c’est un autre débat …)
      Et vive la “Breizh Touch” !

  • 4 octobre 2007 à 0 h 29 min
    Permalink

    A l’heure de l’identité nationale, le communautarisme n’est pas de mise…
    J’ai entendu “provocation” ? :op

    .fcl pour les franciliens, .par pour les parisiens, .als pour les alsaciens… et j’en passe… L’usage d’Internet est codifié et parfois c’est quand même pour le bien de tous. Maintenant pour aller sur un site il faudra en connaître son origine pour trouver son extension…

    C’est un mode d’expression qui semble sympathique, mais au final c’est plus un repli sur soi qu’une ouverture aux autres.

    • 4 octobre 2007 à 2 h 39 min
      Permalink

      “Maintenant pour aller sur un site il faudra en connaître son origine pour trouver son extension”… oui c’est bien ça le problème !

  • 4 octobre 2007 à 7 h 55 min
    Permalink

    Un peu (provocateur…!)
    Dans notre monde en constant changement,  où les repères sont parfois difficiles à trouver, le fait de marquer son appartenance à une communauté qu’elle soit régionale ou autre, est important. C’est un moyen de protection de l’individu. Il pense ainsi (parfois à tort) que l’autre, celui qui est dans le même monde, va mieux le comprendre, et pourquoi pas, l’aider. C’est un peu comme, lorsque dans une soirée où toutes les têtes te sont inconnus, tu as (enfin!) quelqu’un qui rentre et que tu as déjà rencontré….

    • 4 octobre 2007 à 2 h 38 min
      Permalink

      … dans ce cas, pourquoi pas un “.bzh.fr” ? Car pourquoi devrait-on perdre son identité nationale pour marquer son appartenance à une communauté régionale ? Et si toutes les régions de tous les pays du monde s’y mettent, comment ferez vous pour vous y retrouver ?

  • 4 octobre 2007 à 3 h 21 min
    Permalink

    Pourquoi pas? ;o)
    Mais je ne vois pas en quoi le côté morcellé vous gêne! Il faut sortir de ses petites habitudes… et de la hierarchisation des noms de domaine pour arriver à quelque chose de plus convivial!

  • 4 octobre 2007 à 5 h 46 min
    Permalink

    Comment dire… Euh… ptdrrr !!!
    “… pour arriver à quelque chose de plus convivial”
    C’est vrai que c’est quand même plus convivial d’avoir une adresse telle :

    http://www.isabelle-hache.loc.pre.imm.dte.tro.bob.ver.xiii.par.pari.idf.fcl.fr.eu.uni.com

    Faut pas se tromper dans l’ordre… C’est que je tiens à revendiquer mon appartenance à ces différentes communautés, je suis ouverte et je me sens proche de plusieurs… donc je m’ouvre au monde.

    Que ce soit ceux de paris, des locataires, ceux qui habitent un appartement et pas une maison, à tel étage, à tel numéro (c’est rigolo et convivial que tout ceux qui habitent au même numéro se regroupent) tel département, tel région, tel ville, ceux qui ont des chiens, des chats, et tout ça !  On se sent moins seul finalement…

    Par contre faudra revoir quelques protocoles, parce qu’on va finir par s’y perdre s’il n’y a que 3 lettres… On pourrait rajouter des chiffres voire même de la couleur ! Je suis qu’un jour on pourra le faire et ce sera tellement plus convivial… :op

    On est vraiment trop coincé y a pas à dire…

  • 4 octobre 2007 à 6 h 16 min
    Permalink

    On peut avoir plusieurs appartenances, ou reconnaissances, qui ne sont pas nécessairement liées. Donc l’adresse peut être simple. Et si j’ai envie pour une activité particulière d’apparaître sous une extension internet régionale (ou communataire quelconque) et qui a un sens par rapport à cette région (ou communauté) en quoi celà te (et vous) gêne-t-il? J’avoue que je ne comprends pas où est votre problème. Il y a bien quelque chose qui s’y apparente avec les adresses email liées à une nom de domaine. En donnant cette adresse vous signigfiez à l’autre que vous intervenez à titre “professionnel”, “personnel”, “associatif”, etc….

  • 4 octobre 2007 à 6 h 32 min
    Permalink

    :o))
    Et le coup de la marmotte et du papier alu, c’était vachement bien vu…

  • 4 octobre 2007 à 6 h 57 min
    Permalink

    C’est codé?
    ;o)
    Marmotte: animal, sommeil, mascotte…
    Papier alu: invention extraordinaire du 20ième siècle, protège les aliments,permet de peindre sans en mettre sur les pinceaux (et sur les doigts), protège des objets….
    Le papier d’alu peut-il servir à une marmotte?
    Le rapport avec la reconnaissance d’une communauté?
    ….
    :op

  • 4 octobre 2007 à 8 h 38 min
    Permalink

    oui, “la marmotte” c’est codé, il faut avoir une extension personnelle en .pub.tv !!!

    Sinon, pour le reste, j’ai toujours un peu de mal à comprendre qu’on prétende interdire à d’autres ce qu’on s’autorise à soi même. 

    Alors si on ne veut pas du .bzh, il faut peut-être renoncer aussi au morcellement des extensions des diverses composantes européennes, pas très lisible au niveau mondial, et ne conserver que le .eu ?

  • 4 octobre 2007 à 9 h 10 min
    Permalink

    Tout à fait !
    Le .pub.tv ou à la rigueur un .net extensible à toute la toile pour avoir de temps à autre un .buzz. Mais après on choisit son medium et on essaie de voir s’il peut y avoir un sens à tout cela où si ce n’est qu’un internaute qui a perdu la raison.

    Jusqu’où doit-on permettre les extensions et morcellement ? Quelle est la limite du raisonnable et pourquoi, ou n’y-a-t-il pas de limite ?
    Personnellement, je trouve que c’est un non-sens cette volonté de communautarisme exacerbée, que je trouve en l’occurrence déplacé. De plus, pour l’usage d’Internet c’est également malvenu d’un point de vue pratique et technique. Dorénavant, il nous faudra réserver toutes les extensions possibles et imaginables dès que l’on ouvrira un site Internet. Superbe gestion.

    Ceci est mon avis, et ma petite personne aura bien du mal à interdire quoi que ce soit. Mais qu’on ne vienne pas me parler d’ouverture aux autres parce que c’est franchement très drôle.

  • 4 octobre 2007 à 9 h 41 min
    Permalink

    Interdire c’était une façon de parler, un peu globale, pardon
    😉

    Je continue néanmoins de trouver assez ethnocentrique l’idée de dire qu’une revendication d’un .spécifique appuyé sur une langue, une histoire et une culture serait illégitime. 
    Mais le débat est probablement plus largement politique que simplement d’ordre pratique.

  • 4 octobre 2007 à 9 h 45 min
    Permalink

    C’est un point de vue ;o)
    Mais l’être humain étant ce qu’il est, celà m’étonnerait que l’on aille vers la simplification que tu souhaites. Surtout pour un médium qui est un réseau avec des ramifications partout!
    Tu m’expliqueras quand même pour la vache, la marmotte, le papier alu et le chocolat… re ;o)

  • 4 octobre 2007 à 0 h 06 min
    Permalink

    C’est beau le communalisme ! En Afrique c’est chose courante… et cela génère toutes sortes de conflits barbares… Il me semble que le .fr suffirait amplement, ce qui n’empêche pas d’ailleurs d’affirmer son appartenance à une région. Encore un coup de Marketing pour trouver ce positionnement différenciant qui fait qu’on est meilleur que les autres ? Il va peut-être falloir ouvrir les yeux et connecter ses neurones…

  • 4 octobre 2007 à 0 h 29 min
    Permalink

    Le débat est bien évidemment au-delà de l’aspect technique et pratique.
    Quoi qu’il arrive nous n’arriverons pas à faire comprendre notre position que ce soit d’un côté ou de l’autre. ;o)

    Pour la marmotte et pour faire court : “Mais bien sûr” ;o)

    • 5 octobre 2007 à 6 h 37 min
      Permalink

      … je reviens dans ce débat où les arguments des “pro” comme des “anti” sont très intéressants, je trouve.

      D’un côté il y a effectivement des enjeux politiques et stratégiques qui me feraientt naturellement pencher pour le “.bzh”… de l’autre, les complications techniques et pratiques qu’un “.régional” totalement libéralisé engendrerait me sidèrent !

Commentaires fermés.