"Le blog, c’est la reconnaissance d’un territoire"

  "Le blog, c’est la reconnaissance d’un territoire"   Lors des rencontres ICC’2006, Frédéric Soussin* est intervenu dans la MasterClass "Communautés 2006" pour évoquer des problématiques qui, bien qu’ap-parentées au secteur privé, s’avèrent riches d’enseignements pour les collectivités territoriales… Un parallèle troublant jusque dans le champ lexical. ICC-2006-FREDERIC-SOUSSINenvoyé par lucos   * Co-auteur, en 1998, d’Internet @ visages humains, Comment échanger, communiquer, travailler, réfléchir, former, enseigner ou vivre sur le Web“, Frédéric Soussin, responsable du développement au Conservatoire national des Arts et Métiers de Pau, a participé au lancement de microlearning.net, consacré à l’e-learning et à la micro-pédagogie. Spécialiste du travail coopératif en réseau et co-fondateur de Kanari, un outil de groupware en peer to peer, il est également conseiller de Pau Broadband Country (PBC), le projet de déploiement du très haut débit par fibre optique de la Communauté d’Aggloméra-tion de Pau  depuis cet été. (source : InternetActu.net)   Cliquez pour envoyer un commentaire audio   Votez pour cet article sur "Fuzz !"

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4 pensées sur “"Le blog, c’est la reconnaissance d’un territoire"

  • 3 novembre 2006 à 3 h 02 min
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    Très intéressant ce qu’il dit.
    C’est transposable aussi bien dans le privé que dans le public évidemment, et par certains côtés dans la vie tout court.
    La communauté pour la communauté n’a strictement aucun intérêt en dehors d’assouvir un égo en mal de reconnaissance personnelle. C’est clair, mais ça ne fait pas avancer le schmilblick si la communauté n’est pas impliquée.
    Solliciter les collaborations, pour un travail, une oeuvre, un projet dit collaboratif n’est pas évident s’il n’y a pas derrière en effet ce côté paradoxal comme il le cite d’égo/altruisme, et un point important dans les relations humaines : la reconnaissance. Il n’a pas tort, dans une société où l’on apprend avant tout à être égoïste, même si naturellement nous le sommes tous, au moins un peu, il y a une nette tendance à l’exacerbation. Difficile de rencontrer des âmes charitables qui collaboreront sans retour.
    Se dire que l’on oeuvre pour l’intérêt collectif tout en flattant notre ego est certainement très porteur. 
    Transposer vers l’intérêt collectif est une démarche et un concept remarquable, sur lequel on peut tout autant jouer. Pour une collectivité, rien de plus convaincant. Dans le secteur privé, l’intérêt collectif se situe essentiellement au niveau de l’entreprise, ce qui revient au même dans un certain sens. Une notion excellente pour motiver les troupes et convaincre ses supérieurs.
    Je ne suis pas qu’égoïste, j’oeuvre également pour l’intérêt collectif…
    Il joue également sur d’autres valeurs, en utilisant le mot territoire. Le lieu où l’on se définira, où l’on aura une existence, "être" en fait. Dans un monde virtuel (et même réel) cela me semble tout à fait nécessaire et l’on retrouve cette notion de reconnaissance, située cette fois en la personne. D’où la nécessité d’une signature, ce qui rejoint aussi l’un des commentaires sur un autre article, de responsabilité. Reste ensuite à définir le territoire.
    Les liens sont intéressants aussi, faut prendre le temps de les décortiquer pour ne pas tomber dans le piège du tout réseau virtuel. Il y a des fondamentaux pour créer une communauté qui fonctionne, pour solliciter la participation, pour impliquer les personnes et ce même pour l’intérêt collectif.
    M’arrête là parce qu’il y aurait bcp à dire, car ça reste un concept sur lequel on joue beaucoup sur les valeurs, et où l’on conserve la carotte et le baton :op
    ça reste une très bonne approche et une manière de responsabiliser les différents acteurs.
    Et pour l’intérêt collectif je vais penser à aller dormir… ;o)

    • 4 novembre 2006 à 0 h 02 min
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      Nous trouvons aussi que c’est très intéressant… et pertinent !
      Certes, la théorie très juste de J-P Soussin s’applique sans doute par certains côtés à la vie tout court… Mais ne penses-tu pas que l’analogie est parfaite avec le secteur public en remplaçant le mot "boite" ou "entreprise" par "collectivité" ?
       
      Plus que jamais, ces propos esquissent de futures application concrètes dans l’organisation d’un blog de collectivité et, lorsqu’il parle par exemple d’agrégation de contenus, on l’imagine alors relié à des blogs de quartier pour une ville, ou relié à des blogs d’un département pour un conseil général. Le but suprême de toutes ces technologies de facilitation étant, comme le souligne Frédéreic Soussin, de pouvoir agréger les contributions à un niveau supérieur, afin de constituer un véritable média qui puisse être vu par un public plus large.
       
      Enfin, lorsqu’il parle d’inciter les individus à contribuer à la communication de leur collectivité en leur offrant des territoires dans lesquels ils se sentent pleinement valorisés, ou encore de reconnaître l’individu dans sa création… c’est très concrètement ce que vient de faire le Conseil général d’Eure-et-Loir en invitant La Piquouse dans son agrégateur.
  • 3 novembre 2006 à 3 h 43 min
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    Intérêt collectif? C’est intéressant. Mais quelque part très vertueux…Suffisant… Non! Nécessaire… ça dépend de la philosophie. Souhaitable, surement! Dangereux… ? Parfois! quand on pense qu’on a raison et que l’intérêt collectif est clair et qu’il faut passer par là. Les dictateurs n’oeuvrent-ils pas pour l’intérêt collectif, tout au moins au début?  Ensuite, c’est plus flou. Ou plus fou!

    Arf, suis  ravie de la dernière phrase d’Isabelle. Un sursaut sans doute ;o)

    • 4 novembre 2006 à 0 h 43 min
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      Et pourtant, s’il existe un lieu où l’intérêt collectif prend tout son sens c’est bien au sein d’une collectivité (de la petite association aux grandes institutions)… même si, en l’occurrence, J-P Soussin l’évoque pour l’entreprise. C’est tout le contraire d’un système dictatorial (pur communautarisme) car c’est un objectif auquel chacun contribue : et ce n’est que l’addition des contributions individuelles qui lui donne corps.

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