Le Web social en adaptation libre

  Le Web social en adaptation libre par Thierry Teulé   Le Web 2.0, nouvelle tendance de l’Internet depuis 2004, consiste – pour l’essentiel – à laisser aux internautes le soin de produire des contenus et de partager les connaissances.   Au sein de la blogosphère, ce "Web nouveau" suscite le débat. Tandis que les sceptiques y voient "une vaste escroquerie marketing ré-exploitant des technologies vieilles de cinq ans", les plus enthousiastes parlent d’une "révolution qui place l’utilisateur au cœur du web".   L’exemple type du Web 2.0 est le blog : préconstruit pour l’internaute, c’est ce dernier qui l’anime et produit un contenu qui attire et fédère des personnes partageant les mêmes centres d’intérêt. Parallèlement au blog, le support phare du Web 2.0 est le moteur de recherche social ou communautaire :l’internaute envoie sa requête et, au lieu de robots – comme sur Google –, ce sont d’autres internautes qui, grâce à leurs connaissances, compétences et expériences, lui répondent. Il existe également des services en ligne de gestion de favoris (tags) ou de gestion de flux d’actualités (fils RSS) : en créant une page sur un site dédié, chacun peut partager ses sites préférés avec la communauté Internet.   Pour permettre au lecteur de mieux comprendre le processus, voici quelques adresses de sites découlant de ces principes : www.netvibes.com pages préconstruites d’actualités en RSS www.blogmarks.com pages préconstruites de favoris http://iq.lycos.fr moteur de recherche social http://fr.search.yahoo.com/myweb annuaire Web personnel Quel est l’intérêt de ce Web social ? pour l’internaute, c’est avant tout la satisfaction – quelque peu narcissique – d’être vu et en contact quasi-continu avec d’autres internautes1,  pour la plate-forme de services Web (blogs, fils RSS…), il y a là une source exponentielle d’internautes captifs et de "profils marketing" à moindre coûts, pour le "professionnel", le Web 2.0 permet de s’auto-promouvoir (en caricaturant, il s’agit pour lui de promouvoir son Web 1 grâce au Web 2.0).   Quels usages pour les collectivités locales ?Pour les collectivités, le Web 2.0 participe à la construction des "e-territoires" de demain. En effet, on ne cesse de parler de construction de "territoires numériques", de lutte contre les "fractures numériques" et de mise en place d’outils de "e-démocratie". Dans ce contexte, la mise à disposition de blogs, forums, wiki, mais aussi – comme pour les entreprises – de systèmes de fidélisation de l’administré par des techniques marketing comme l’"e-crm" ne peuvent que venir compléter, voire accélérer, la démarche… sans oublier l’usage publicitaire du Web social par la collectivité pour ses propres besoins.   1 Il existe des théories sociologiques sur ce nouveau Web (cette "nouvelle nouvelle économie" comme la nomme Joël de Rosnay), notamment sur le type de relations numériques que l’on peut développer avec un blog : la théorie du lien para-social explique le besoin de relations numériques des internautes, tandis que la théorie du nombre de Dunbar permet d’estimer à plus de 150 le nombre de "relations sociales" créées à partir d’un blog.   rateThis_url=”https://www.blog-territorial.fr/article-2938263.html”; rateThis_mask=””; Customer Reviews at eShopperForum.com Cliquez pour envoyer un commentaire audi
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6 pensées sur “Le Web social en adaptation libre

  • 8 juin 2006 à 7 h 22 min
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    Je ne vais pas faire défaut au « tag » inscrit sur le pseudo Morpheus dans la « communauté Over-Blogienne »… Très « esprit » Web 2.0 que cette notion de communauté… donc forcément je ne peux que réagir à cet article.

    Dans la première partie, il n’y a foncièrement rien à commenter, en dehors peut-être d’une approche très succincte du Web 2.0 en confondant web social et Web 2.0, c’est-à-dire en ne tenant compte que de l’aspect « social » (et encore ! où se trouvent les réseaux sociaux ? le partage des connaissances, le travail collaboratif ?) et passant de manière très évasive les aspects « techniques » de cette « révolution ». Mais soit ! Il s’agit, comme le titre l’indique, de web social… Seulement l’un ne va pas sans l’autre…

    Par contre, la deuxième partie… Euh… Si la voix m’était donnée, je hurlerai ! Aaaaaaaaaaah ! Voilà qui est fait ! Pfiou ! Mais patience, c’est en cours, bientôt nous pourrons aisément laisser des messages et commentaires vocaux…

    Non mais là j’ai du mal… ça doit être mon côté narcissique qui réagit, ou en qualité de professionnel clownesque qui promeut son site 1 avec son site 2… Cherchez l’erreur… Je crois que l’aspect professionnel et social n’a pas été bien compris. Alors quand je lis ça, l’intérêt du Web social ?? Aucun !!
    – Flatter mon égo ?? Y a plus simple ! Et il se porte bien merci, je pense qu’on n’a pas besoin de le réveiller plus qu’il ne le faut. Je recherche le tissu social dedans…
    – Auto-promotion ? On est tellement simplet que plutôt que d’adapter son Web 1.0 on crée un Web 2.0 juste pour que l’Internaute retourne sur le premier ? Caricature en effet !

    Bon allez, quelques notions tout de même et contrepoints…
    Le Web 2.0, nommé ainsi depuis 2004 par O’Reilly, a fait ses premiers pas bien avant cette date. Et beaucoup d’entre nous utilisions du Web 2.0 sans le savoir.
    Partage, collaboration et implication. L’évolution des usages marque les valeurs fondamentales du Web 2.0. C’est pour certains une attitude, une philosophie d’ouverture sociale dont le but est d’abandonner le contrôle individuel sur les choses au profit de la participation du plus grand nombre.

    Côté technique
    L’interface utilisateur qui change, la gestion de la connaissance avec les wikis, en fait un renouvellement technique vers une évolution vers plus de simplicité et des solutions beaucoup moins complexe, moins lourdes et surtout qui ne sont plus figées. Nous passons d’un mode « usages isolés/applications autarciques et cloisonnées » à un mode « usages partagés/applications distribuées ».
    (Un peu comme la barre d’outils de blog-territorial !)

    Une révolution ?
    « Une révolution est un changement important et rapide dans la vie d’un peuple. Ces changements peuvent concerner aussi bien des aspects sociaux ou politiques que des aspects économiques ou techniques. ». Merci à Wikipédia, exemple type du Web2, pour la définition.
    Nous passons de l’ère du « contenu est roi » en employant Internet comme la plus grande base de documents au monde, à l’ère de l’« utilisateur roi ». L’Internaute passe du statut d’utilisateur passif à celui de contributeur actif.

    Aspects sociaux : partage et collaboration entre individus – réseaux sociaux
    La toute première application sociale est quand même l’e-mail. Bien ancré aujourd’hui, il reste indispensable à la communication, le partage des informations et le lien social qui en résulte montre qu’à l’époque Internet amorçait déjà sa transformation. Ce n’était plus seulement des échanges de données.

    Aujourd’hui, c’est l’échange entre personnes réelles via leur double virtuel qui prime.
    Le blog : il faut aller au-delà du blog « journal intime publique » et prendre en compte la réalité de l’évolution de cet outil Web 2.0 et de son utilisation. (cf. blog-territorial)
    Il ne s’agit plus seulement de contenu puisque les blogs offrent la possibilité de laisser des commentaires. Ceux qui les refusent restent bel et bien dans l’ère du Web1. Ainsi, les auteurs et internautes découvrent qui sont leur lecteurs, peuvent identifier d’autres auteurs et créer ainsi un lien, un véritable réseau social.

    Les tags sont comme des étiquettes que l’on colle à des pages web, des photos, objets du net… Sur ces étiquettes sont inscrits des mots-clés par les internautes permettant ainsi au réseau de baliser l’information, le site, l’image, le podcast etc. répondant à la thématique recherchée. Ainsi, ce ne sont plus les robots des moteurs de recherche qui se chargent de l’indexation mais la communauté dans laquelle vous évoluez. Ils permettent de qualifier ces informations avec la possibilité de rajouter des commentaires, avis. Ces tags de par l’indexation humaine permettent de donner sens aux contenus.
    Si le développement technique est encore en cours, un web sémantique est en train de naître. Firefox offre déjà de nombreux plug-in permettant de tagger, bientôt ces tags laisseront des traces qui seront visibles en dehors du réseau auquel on appartient.

    Les fils RSS voir l’article sur le blog ;o)

    Le signal social initié par ICQ est repris aujourd’hui par toutes les messageries instantanées, skype s’y met aussi, ainsi que Gmail autre outil issu du web 2.0. Les signaux sociaux permettent de savoir qui est en ligne, leur disponibilité. Cette fonction évolue et tend vers un « reality web » ; ce que j’écoute, où je suis… le tout centré sur la personne. A défaut de narcissisme j’aurai plutôt parlé d’égocentrisme… Si le double virtuel s’inscrit à un moment dans une réalité par delà son pseudonyme, et se présente en tant qu’individu à part entière.

    Le Web collaboratif
    Impossible de parler de web social, de web 2.0 sans parler de Wikipédia – Encyclopédie libre, gratuite et construite en ligne par des milliers de bénévoles. Résultat de la démocratisation de la
    contribution où tout un chacun peut participer à une œuvre collective.
    Grâce aux tags et de l’appréciation des internautes sur le contenu, l’intelligence collective prend peu à peu place du rédacteur en chef.

    Services collaboratifs
    Nous retrouvons Pandora qui offre une radio en ligne entièrement personnalisée où les auditeurs partagent leurs playlists. La syndication permet de découvrir de nouveaux groupes, styles musicaux etc.
    Dans le même esprit, les services de location de DVD, le choix d’un restaurant grâce à DinnerBuzz, les photos… Les services sont nombreux, et n’oublions pas Amazon qui propose depuis un certain temps du web2 par l’ouverture aux avis des internautes, les achats similaires etc.

    Tous ces « modules » peuvent être regroupés sur une plateforme dédiée où l’internaute construit sa propre page et les éléments qu’il souhaite voir. En contribuant, grâce aux outils et aux technologies offertes par les nouveaux services web 2.0, à la création, l’organisation et le partage libre au sein d’une communauté de tous types de contenus chaque internaute prend le statut d’auteur et/ou d’éditeur de contenus.

    Nous sommes donc passés de pages web statiques à une toile constituée de services, d’objets, de personnes, liée par un agrégateur central : l’individu. Plus qu’une évolution technologique c’est une évolution sociale que le web 2.0 instaure. Le Web 2.0 est résolument relationnel, par son ouverture, il mélange le global au local.

    Et je vais m’arrêter là, alors qu’il y a encore tout un aspect professionnel non négligeable sur l’utilisation du Web 2.0 au sein des entreprises et collectivités. Microsoft entre autres, en a compris les enjeux et sa nouvelle édition d’Office 2007 est résolument tournée vers cette direction, au risque de se voir un jour détrôné par toutes ces applications en ligne ne nécessitant plus d’installation spécifique et accessible où que l’on soit.

    Un exemple plus concret : Le blog de Monsieur Michel-Edouard Leclerc. En pleine crise (intoxication alimentaire) il tire très judicieusement profit de son blog pour communiquer rapidement et avec transparence. On ne parle plus seulement de M. M-E Leclerc mais aussi de son blog sur lequel il s’exprime, et d’où les médias « officiels » tirent leur information. La communication est canalisée, les écarts évités.

    Il y a aussi les Réseaux sociaux à aborder, mais à force je crois bien que mon commentaire est plus long que l’article lui-même…

    • 8 juin 2006 à 0 h 39 min
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      Quelle entrée en matière fracassante ! Les commentaires audio sont à l’étude sur ce blog… mais finalement, on se réjouira que cette fonctionnalité ne soit pas encore installée  ;o)

      Effectivement, on vous le confirme : votre commentaire est plus long que l’article… d’ailleurs, ne souhaiteriez-vous pas en publier prochainement un sur ce blog collaboratif ? Car vous vous en doutez bien : nous reviendrons longuement sur le sujet du Web 2.0, et sous ses différents aspects. Le prochain sera d’ailleurs Wikipédia et le wiki en général.

      Sans nous substituer à l’auteur, qui (nous l’espérons) vous répondra… deux petites choses :
      – dans cet article, Thierry Teulé ne livre qu’une première approche du Web 2.0, principalement sous l’angle sociologique… et le complément d’information que vous donnez n’est pas forcément contradictoire avec son propos !

      – pourquoi niez-vous le fait que ce soit une révolution… tout en démontrant par l’exemple que c’en est bien une?

      Une chose est sûre : le débat est maintenant ouvert !

  • 9 juin 2006 à 1 h 05 min
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    lol !
    Oui parfois les avancées technologiques ne sont pas forcément des atouts ;o)

    Euh… Pffff publier un article ? Je sais pas ! :op
    On verra ! ;o)

    Revenons-en à mon "commentaire"…
    1) C’est bien son angle "sociologique" qui m’a fait bondir !
    C’est une approche qui se veut essentiellement sur le côté "web social" d’après le titre… et qui ne fait que l’effleurer. Du moins en mon sens.

    Enfin bon…
    Suffit de lire quel est l’intérêt du web social pour comprendre ma réaction ! Comment affirmer de telles choses sans y mettre aucune nuance et surtout sans aborder réellement le rôle social du Web 2.0 ?

    J’ai déjà lu des études sociologiques passionnantes sur d’autres thèmes, mais je n’y avais vu encore aucun jugement de valeur ! En tant qu’internaute je me sens insulté et en tant que professionnel plutôt un peu débile…

    Pas contradictoire avec son propos ??
    Euh… J’ai dû mal m’exprimer encore ! lol !
    Vous êtes sûr de vouloir un article ? :op

    J’ai essayé de replacer dans un rôle plus social le web 2.0 avec chaque élément significatif. En quoi ces technologies jouent-elles un rôle social, et puis je me suis rendu compte de la longueur du commentaire et j’ai bien dû m’arrêter là.

    Alors une question, juste en lisant l’article… Vous avez envie d’être acteur de ce "nouveau web" ?

    Vous voyez une relation entre l’intérêt du web social et l’application de ce Web 2.0 pour les collectivités ? J’en ai vu aucune, et la fracture numérique arrive comme un cheveu sur la soupe…

    2) J’ai nié que c’était une révolution ???
    Ah ? lol !
    Non je pose la question !! Puis j’y réponds ;o)

    Quand je lis l’article j’ai plutôt l’impression que Thierry Teulé se place plutôt du côté des sceptiques… Êt j’ai répondu très rapidement sur le côté "technologies vieilles de cinq ans", puisque ce n’était pas non plus le thème de l’article.

    Maintenant que tout soit clair, le web 2.0 a tout autant de qualité que de défaut, son usage peut être déformé à mauvais escient ou extrapolé comme lorsque je parle de "reality web" faisant référence aux reality show… mais il peut aussi apporter un sacré renouveau dans le concept de l’Internet et du rôle de l’internaute, de l’individu donc de son rôle social.

    Mais je ne vais pas vous refaire un roman ;o)

  • 9 juin 2006 à 9 h 00 min
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    Morphée, Franchement quand j’ai lu la 1ere fois votre réaction à l’article j’ai eu mal car je ne retenais que le AAAAAAA et le « je me sens insulté ». Puis est venue la colère : « non mais, attends un peu toi », j’étais prêt à dénoncer ce procédé d’écriture qui frappe (je ne pense pas que blog-territorial veuille être le ring de toutes les saillies) et la prétention du routard du Web à tout savoir, penser et dire. Et puis j’ai relus votre propos et je l’ai trouvé honnête et bien à propos (un peu impulsif peut-être). Et la réaction de la rédaction de « Blog-terri » aussi. Sincèrement on parle de la même chose : moi aussi j’utilise ce Web (depuis moins longtemps que vous, j’en suis sur, mais quand même). Je le conseille autour de moi. Et cela me donne des idées en tant que praticien. Moi aussi j’ai lu des choses passionnantes sur cette question (Rosnay, Fievet, Rheingold…Et les tenants de l’intelligence collective…). Et je peux vous citer les propos de blogueurs ou observateurs de la montée du Web 2.O aujourd’hui :« l’intérêt est de faire passer le Web à un niveau supérieur. Depuis les débuts, ce dernier n’a fait que reprendre l’ordre séculaire des choses, sans rien n’y changer. En ce sens, il n’est autre chose qu’un immense centre documentaire qui obéit, pour l’essentiel, à la logique de toutes ces bibliothèques que j’ai fréquentées depuis qu’on m’a appris à lire. Prenez ce site-ci, Technaute.com. Tout aussi intéressant soit-il, il n’est qu’un magazine traditionnel que La Presse entretient en ligne pour l’usage de ses lecteurs. Grosso modo, l’info y est présentée comme elle l’était au XIXe siècle : gros titre, photo et substance textuelle. Mais avec le Web2.0, une dimension plus sociale apparaît : tous les utilisateurs / visiteurs d’un site obéissant à ce concept contribuent à l’améliorer et à le compléter. Ainsi, Wikipedia sait de plus en plus de choses et Flickr, a de plus en plus de photos…» (extrait de « Technaute.com »)… Ce que je voulais dire c’est que on peut aussi apercevoir le continent marketing sous beaucoup de services du Web 2 : qui niera que la mise en commun de ressources par les internautes pourrait servir comme « grenier de données » à des entreprises marketing tentées par l’afflux massif de profils internautes – avec leurs tribus, leurs CV, leurs hyperliens et adresses mails – en leurs domaines pré-construits (blogs, moteurs de recherches communautaires…) ? Quelle entreprise ne rêverait pas d’avoir des gens chez elle et que ces gens lui amènent d’autres gens sans qu’elle se déplace, qu’ils lui parlent de leurs vies, de leurs goûts, de leurs attentes… sans discontinuer. Et cette entreprise à tous les outils de la technologie pour cerner, classer et répondre à leurs envies. Des clients en puissance. Car il n’y a pas que Wikipédia dans la vie en réseaux. C’est tout. Et je me demandais si tous les internautes avaient conscience de l’ambiguïté de certains de ces nouveaux services. A partir de là je me demandais si le comportement le plus intelligent n’étais pas de se servir, en toute connaissance de cause, de ces outils comme des internautes-entrepreneurs, des internautes « professionnels », dans l’utilitarisme finalement : on se fait sa propre pub sur ces nouveaux services (tant qu’à être vendus que l’on vende aussi !). Bien entendu ma désignation de l’internaute qui assouvie une motivation « narcissique » est trop légère et même ridicule seule (bien d’autres raisons ont été invoqués par ailleurs dans la littérature consacrée : si vous voulez je fais une liste argumentée) : c’est une facilité que je me suis permis (peut-être pensais-je ne pas être lu ?) après ma visite chez un blogueur « spécialiste » du Web 2.0 qui l’a mettait en avant (d’ailleurs je souhaite faire le catalogue des théories sociales invoquées par les blogueurs et autres spécialistes de la socialité en réseau électronique sur leurs pratiques). De même alimenter le Web 1 par le 2 ne me paraît pas absurde car il y a quand même quelques différences entre un site Web et un blog (jusqu’à aujourd’hui en tous les cas. Si vous avez des tuyaux, ma réflexion est en perpétuelle évolution). Au final je souhaitais dire qu’il ne faut pas se cacher derrière la « philosophie des réseaux », « l’intelligence collective », « l’intelligence des réseaux »… « L’internaute Roi » bien sur, mais dans toutes les dimensions de la vie sociale alors (et il y a de l’économique dans l’air, du commerce, de « l’hypermarketing » dixit FullSix) Quant au volet Web 2.0 pour les « collectivités locales » il est ouvert : il y a des idées évidemment – qui n’en aurit pas ? – et que l’on ne me dise pas que ces collectivités n’ont pas un rôle à y jouer, une place à y trouver (autant que la société civile ou les entreprises). Voilà. En espérant un peu de calme sinon OUUUUUUUUUUUUUUU

    • 9 juin 2006 à 9 h 54 min
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      Effectivement, blog-territorial n’a pas vocation à "être le ring de toutes les saillies"… nous vous le confirmons tout en nous délectant de l’expression ;o)

      En revanche, accueillir des débats qui prennent une tournure aussi intéressante, c’est notre raison d’être. D’ailleurs nous n’excluons pas l’idée de publier des synthèses de commentaires sous forme d’article, notamment lorsqu’ils apportent un complément substantiel d’informations comme ici.

      Alors merci pour autant de précisions… et merci de nous confirmer que vous parliez bien de la même chose, ce qui était notre première impression !

  • 9 juin 2006 à 0 h 03 min
    Permalink

    Mdrrr !
    Réaction impulsive ?
    Hmmm… Oui ;o)

    En lisant votre réponse, je comprends mieux. J’avoue qu’il y avait une incompréhension totale. Je n’y voyais que du négatif. Parfois faire court peut être "dangereux", car on ne sait pas comment sera lu nos propos.

    Si pour vous, lorsque vous écrivez tout est clair, si nous lecteurs, n’avons pas un background nécessaire à la compréhension de vos écrits, alors on interprète ou on prend au premier degré.

    Mais tout s’éclaire, je range mon fusil ! lol !

    Je ne nie absolument pas le côté marketing de ce web nouveau. Il y a aussi beaucoup d’abus en mettant en avant le côté social pour "profiter" de cet élan collaboratif à titre commercial (bénévoles pour une entreprise commerciale qui revendra la production collaborative avec des bénéfices tout à fait individuel). Recréer sur la Toile une dimension faussement implicative, réelle où l’on ne cherche qu’à créer du trafic en trompant l’internaute et en flattant justement son côté narcissique, non j’insiste lol ! Plutôt son côté égocentrique.

    Le Web 2.0 pour les entreprises va au-delà de la relation client. Elle est importante, la plus importante d’ailleurs, car sans client plus d’entreprise… Créer un lien "affectif", social au sein même de son propre environnement, en effet qui n’en rêverait pas ? Le Web 2.0 comporte aussi un aspect technologique qui risque de bouleverser pas mal de choses. Les Wikis sont utilisés en interne. Des entreprises n’ont plus de logiciel bureautique. Le partage de l’information en interne s’en trouve aussi améliorer, le travail collaboratif etc. Mais on sort totalement du côté social. (bien que… pas pour tout). Enfin bref, il faudrait un article spécialement dédié à cet aspect là.

    Les collectivités ont certainement plus qu’un rôle à jouer ! Oh oui ! Sans conteste ;o)

    Allez un peu de calme… lol !

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