Limiter les dépenses de com’ des collectivités ?
La proposition de loi déposée par Pierre Morel-A-l’Huissier le 14 février dernier sur le bureau du Président de l’Assemblée Nationale vise à limiter la part des dépenses de communication des collectivités. Retour sur l’histoire d’un volcan qui gronde… Le petit monde de la communication publique a vivement réagi lorsque le député UMP Pierre Morel-A-L’Huissier (dont vous pouvez visiter le site) a déposé une proposition de loi le 14 février dernier qui, en un article unique, vise à limiter la part des dépenses de communication des collectivités territoriales à hauteur de « 0,3 % de leur budget global ». Cet article doit être numéroter L.1614-6-1 à l’intérieur du Code général des collectivités territoriales, au chapitre « compensation des transferts de compétences ». Pcompublique a lancé dès le 28 mars une pétition, signée par près de 800 personnes (des professionnels de la communication publique et territoriale, mais aussi des élus). De nombreux blogueurs ont également réagi : Fredéric cuvillier (le 8 avril), Député-maire de boulogne-sur-Mer, Philippe Deracourt (le 1er avril), ou encore Alexandre Martinez sur secteurpublic.fr. L’encre a coulé, la pétition fut signée, mais le député est resté muet. Et ce, malgré les courriels, les courriers et les appels, notamment lancés par Bernard Béguin, édimestre de pcom’publique, également Président de l’Union Nationale des Professionnels de la Communication Publique. Or voici que, le 17 juin dernier, Pierre Morel a posé trois questions à M. le Secrétaire d’État à l’intérieur et aux collectivités territoriales sur les dépenses de communication des collectivités. Loin d’entendre ce que les principaux protagonistes ont à exprimer de leur quotidien, sans même penser à expliquer ou à débattre (il est juriste spécialiste des collectivités territoriales) de cette proposition de loi, il demeure sourd et persiste. La communication, en tant qu’outil planifié et réfléchi de transmission de l’information, ne semble toujours pas avoir trouvé sa complète légitimité. L’idée traîne toujours. Vous savez, cette idée selon laquelle, “la com’, c’est du vent et ça ne sert à rien”. Cette idée qui remet en cause 20 années de communication publique et territoriale. Cette même idée qui a permis de critiquer la campagne de communication du gouvernement autour du pouvoir d’achat, ou encore l’excès de communicants au Ministère de la défense. La persévérance est une vertu au double visage : elle peut être un signe de volontarisme politique… ou d’entêtement suspect ! Bernard Béguin, qui n’est pas juriste, cherche le dialogue. À nouveau, il essaie de prendre contact avec le député, écrit un billet sur Pcom’Publique et espère un retour de celui qui a mis le monde de la communication publique en émoi. Prêt à lui offrir une tribune sur le portail animé par CAP COM, il engage le débat répondant aux assertions du député. La balle est à nouveau chez le député. Faut-il communiquer sur la communication ? À quoi sert-elle ? Qu’est-ce que la communication ? Autant de questions, forcément non exhaustives, qui mériteraient un éclaircissement auprès des autorités publiques chargées de concevoir ou imaginer des textes de loi. L’évaluation des actions de communication prend ici tout son sens. Communiquer c’est aussi répondre à des objectifs qui servent la collectivité mais surtout les citoyens. #menu #actu { background-position:100% -150px; border-width:0; } #menu #actu a { background-position:0% -150px; color:#333; padding-bottom:5px; } .divTitreArticle h2, .infoExtrait { border-bottom: 1px solid #8080B3; background-image: url(https://idata.over-blog.com/0/18/46/70/article/actu.gif); padding-top:10px; background-position: top left; background-repeat: no-repeat; background-color: transparent; }
[post-views]
Venez débattre de la rationalisation des dépenses des collectivités territoriales : http://depense.publique.blog.free.fr/