Lundi de Pentecôte : rien ne change
Lundi de Pentecôte : rien ne change Cette année encore, la France est divisée en deux, dans un cafouillis total : il y a ceux qui font la grasse matinée et les autres… La situation n’a pas évolué depuis l’an dernier. C’est toujours dans la fonction publique (un quart travaillé) que l’on chôme le plus en ce lundi de Pentecôte. Et vous, que pensez-vous du concept de “jour férié qui peut cependant être travaillé par une partie variable des salariés” ? Et que faites-vous aujourd’hui ? Vote des lecteurs sur blog-territorial.com
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C’est suite à l’été caniculaire 2003 que le législateur a pondu cette loi du 30 juin 2004 relative à la solidarité pour l’autonomie des personnes âgées ou handicapées. Mais cette journée supplémentaire de travail non rémunéré pour les salariés, initialement fixée au lundi de Pentecôte, pouvant être fractionnée depuis 2005 en heures sur plusieurs dates, l’effort de solidarité devient difficilement palpable ! Ce serait tellement simple, en effet, si quelque technocrates ne venaient pas tout compliquer 😉
Pour SRP, cette idée de génie est née dans le cerveau fertile d’un de nos premiers ministres, Raffarin. C’était donc une Raffarinade.
Personnellement, je trouve cet idée absolument stupide. Il y a d’autres moyens d’aider nos anciens que de supprimer un jour férié, qui en plus était utilisé par beaucoup d’associations sportives pour des tournoi en tous genres.
Quant à moi, étant fonctionnaire, notre maire nous a donné un jour de congé supplémentaire sur l’année (30 au lieu de 29), jour q’uil nous retire le lundi de Pentecôte histoire de n’avoir pas à gérer trop de demandes de congé ce jour là.
Franck veut savoir ce que l’on fait ce jour là? Eh bien moi j’ai fait une grasse matinée, je suis allé m’entrainer entre midi et deux et là je regarde Roland-Garros (enfin quand il ne pleut pas).
Bonne journée à tous. Et demain, tous au boulot!!
Cette Raffarinade (souvent ressentie comme une “punition collective”, bien plus qu’un mouvement de solidarité) était-elle destinée à nous faire oublier le temps de réaction incroyablement long des pouvoirs publics lors de l’été 2003 (le ministre de la santé étant en “congés” pendant les faits, au moment même où le personnel hospitalier prenait la mesure “en direct” de la catastrophe) ? Ou bien encore les carences de la France non seulement en matière de politique sanitaire, de communication institutionnelle mais aussi d’insertion des personnes âgées ? A mon sens, aucune “journée de solidarité” ne remplacera jamais la vigilance permanente nécessaire dans tous ces domaines…
Mais sinon, autant en profiter pleinement de ces journées de congés, cela me semble clair ! Pour ceux qui travaillaient aujourd’hui comme moi, il y a même un côté agréable : le téléphone ne sonne presque pas et cela permet d’avancer tranquillement sur les dossiers en retard 🙂
On est donc tous d’accord ;o)
Qu’est ce que j’ai fait? J’étais “en vacances”, c’est à dire que j’ai eu le temps d’écrire. De toute manière, quand je regarde par la fenêtre, vu l’état du ciel, j’ai encore plus envie d’écrire…
Pour écrire… oui il faut du temps ! Et pour certains, être en “vacances”, c’est juste “travailler autrement”… Quoi qu’il en soit, je suis ravi de vous lire ici 🙂
Y a un truc 🙂 !
Le sens des commentaires me perturbe!
Voilà, c’est réparé ! Quant à moi, c’est cette v2 d’OB qui me perturbe 🙂
Et bien j’ai aussi fait partie de la France qui se lève tôt, aujourd’hui. Et pas de gaité de coeur. J’en discutais avec une collègue dont le Papa est en maison de retraite et qui me disait qu’elle n’a pas vu l’évolution, que ce soit en matière de politique tarifaire ou de qualité des soins aux personnes âgées, depuis la Raffarinade.
Je suis curieuse de voir la soit-disante évaluation qui sera faite de ce jour férié-sacrifié. Enfin, si elle est publique et si elle n’est pas tronquée. Mais je suis mauvaise langue ; la transparence de l’information est totale, bien spûr, dans notre beau pays.
A part quelques ventilateurs et brumisateurs, la situation n’a pas évolué dans beaucoup de maisons de retraite, ça c’est vrai… et cela stigmatise, pour moi, l’un des problèmes majeurs de santé publique en France.
Hier, le nouveau ministre de la santé assurait que la question du Lundi de Pentecôte sera “réglée avant l’été” : qui vivra verra, donc. Quant à l’évaluation, si elle est publique, alors nous en parlerons.